Malgré l’avancée des programmes de vaccination de masse en Europe, les autorités françaises ont averti que la propagation de la variante Delta du coronavirus pourrait déclencher une nouvelle vague de COVID-19.
Les statistiques les plus récentes indiquent que le COVID représente 30 % des nouvelles infections. Avec cela, la France confirme ce qui a été rapporté il y a quelques jours par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : le variant delta du coronavirus est plus transmissible.
Propagation alarmante du variant delta du coronavirus en France
En début juillet, Gabriel Attal, un porte-parole du gouvernement français, a fait état d’un nombre alarmant d’infections causées par la variante détectée pour la première fois en Inde. « Au cours de la semaine écoulée, l’épidémie gagne à nouveau du terrain », a-t-il déclaré à la radio France Inter.
À cette date, les données fournies par les autorités sanitaires françaises indiquent un taux d’incidence d’infection de 21 pour 100 000 personnes. Le taux est toujours inférieur au niveau d’alerte de 50 infections pour 100 000 habitants. Mais en même temps, il s’agit d’une augmentation de 10 % par rapport à celui du mois de juin.
La troisième vague qui a frappé la France en avril de cette année a connu un pic de 35 000 cas par jour. Le rapport du dimanche 5 juillet indiquait 2 600 nouveaux cas en 24 heures. Le chiffre, qui est encore assez loin des nombres de cas avant cette date, signifiait également une augmentation par rapport aux jours précédents.
Une quatrième vague de la COVID-19 se profile en France et dans les pays voisins
La prévision d’une quatrième vague d’infections de COVID-19 en France est « une possibilité » déduite à partir des données fournies par le ministère de la Santé. En début du mois de juillet, Olivier Veran, ministre de la Santé, a annoncé via son compte Twitter que « l’exemple anglais montre qu’une vague est possible à partir du fin juillet ».
Et c’est que l’épidémie ne se limiterait pas qu’à la France, mais aussi à d’autres pays du continent. Les pays qui seront probablement touchés par cette quatrième vague seront la Grande-Bretagne et la Russie. La raison indiquée est, comme dans tous les autres pays du monde, la propagation du variant delta du coronavirus.
« Nous avons vu au Royaume-Uni une explosion (de cas) qui s’est produite très rapidement après les premiers drapeaux rouges, et nous voyons ces signaux dans notre pays », a déclaré monsieur Attal, le porte-parole du gouvernement français.
La vaccination contre la COVID-19 est-elle un échec en France ?
Les agences de santé ont mis en garde contre ces scénarios à plusieurs reprises, il ne faut donc pas s’étonner de la récente complaisance européenne. Cependant, chaque pays connaît des conditions particulières qui peuvent plus ou moins influencer la génération des prochaines vagues de COVID-19. La France en reconnaît une en particulier.
Les autorités françaises affirment que malgré des fournitures abondantes mises de côté pour vacciner la population, pas assez de personnes sont vaccinées. Seulement 36 % de la population française a été complètement vaccinée avec les deux doses de vaccins en distribution.
La Fédération hospitalière française (FHF) indique que le taux de vaccination a stagné à 64 % pour le personnel hospitalier. Mais le problème ne provient pas seulement des échecs des efforts du gouvernement. Cet « échec » est aussi dû à la résistance individuelle exprimée par de nombreuses personnes pour des doutes sur la sécurité des vaccins. D’ailleurs, le mouvement « anti-vaccin » a gagné du terrain ces derniers jours en France.
